Les télévisions révélaient les nouvelles, les gens s’attroupaient autour afin de les connaître. Les célèbres médias annonçaient la totale perte contrôle de plusieurs personnes au Pauli’s Diner, dont un policier, incluant également le personnel. C’est avec effroi que les habitants découvrirent le nombre de victime, mais également les images de l’incident réunies en vision cauchemardesque. Tout le monde avait une petite idée de l’auteur de ce crime, mais personne n’osait l’avouer, et encore moins l’admettre. Il était mort. Or, les caméras de surveillance du restaurant montraient tout le contraire. Un bruit strident résonna jusqu’aux plus profondes abysses de Gotham City, alors que le visage de celui que le monde redoutait apparut, s’adressant à toutes les oreilles attentives, et sachant pertinemment que non seulement les forces de l’ordre l’entendait, mais que Batman également.

« Cette démonstration n’a requis que 140 grammes de ma dernière toxine. Demain, ceci vous semblera bien inoffensif. Gotham, ceci sera ton seul avertissement. »

La menace que l’Épouvantail jeta à la ville ne laissa pas les habitants de marbre, et la panique s’installa bien vite dans les rues. Tous se poussaient, tous voulaient échapper à leur destin funeste. La loi du chacun pour soi prit petit à petit place, rajoutant du travail au Gotham City Police Departement, qui tentait en 24 heures d’évacuer toute la ville, tout en espérant que cela ne se fasse pas sans encombres, et encore moins qu’ils en laisseraient derrière eux.

« L’Épouvantail a semé la panique. Hier, Gotham City comptait en tout six millions trois cent mille habitants. Aujourd’hui… beaucoup moins. Les seules personnes que l’on voit encore dans les rues sont celles qui aiment le chaos. Les crapules, les criminels et pire encore. Il n’y a plus assez d’honnêtes gens pour les arrêter. Il n’a fallu que 24 heures pour qu’on perde tout contrôle de la ville. Ce soir, le sort de Gotham est entre les mains d’un seul homme. »